Overwatch 2 fait son retour sur le devant de la scène avec une saison 16 qui a de quoi faire parler. On ne va pas te mentir, on l’attendait au tournant. Après plusieurs saisons en mode service minimum et une fanbase à deux doigts du burn-out, Blizzard semble enfin avoir branché son cerveau.
Le résultat ? Une mise à jour surprenante, rafraîchissante, imparfaite mais… franchement plaisante.
Et surtout, le mode Stadium, qui redonne un sacré coup de fouet au gameplay. Freja, une nouvelle héroïne qui a du style. Et quelques correctifs bienvenus qui montrent que, peut-être, le studio recommence à écouter ses joueurs.
C’est pas le miracle qu’on espérait, mais c’est un bon gros « ENFIN ! ».
5v5, manches en cascade, personnalisation entre chaque round : Stadium, c’est un mélange de FPS tactique et de bataille de cerveaux. Tu gagnes une manche ? Tu gagnes du “Stadium Cash” que tu dépenses pour booster ton héros à la manche suivante.
Tu veux que ton Genji ait plus de dashs ? Ou ton Orisa un tir secondaire façon sniper ? C’est possible. Chaque partie devient une expérience unique, et chaque round est une micro-aventure. En 2025, ça fait franchement plaisir de voir Overwatch tenter des trucs.
Au lancement, on va pas se mentir : y’avait des couacs. Des désynchros, des joueurs figés, du crash en pagaille… le classique Blizzard post-patch.
Mais, et c’est à souligner, les devs ont été réactifs. Deux hotfix en moins d’une semaine, et depuis, le mode tourne nickel sur toutes les plateformes.
Verdict Stadium : addictif, rejouable, stratégique. On en veut plus. Genre tout de suite.
Freja est une DPS ultra-mobile, mais sans tomber dans le clone de Genji. Elle a son propre feeling : une arbalète explosive, des dashs précis, une capacité de repli propre, et une ultime bien salée.
Elle peut harceler les backlines, poke à distance et burst un tank s’il est mal placé. Pas OP, mais très solide. Et surtout : super plaisante à jouer.
Les joueurs pro s’en sont vite emparés. Freja est polyvalente : elle rentre dans du poke, du rush, même des compo dive. En mode Stadium, elle explose littéralement avec les perks offensifs.
Et surtout, elle fait le taf sans dominer. Pas besoin de nerf dans trois jours, pas besoin de hotfix à la va-vite. Pour une fois, Blizzard a bien dosé son entrée.
Le Battle Pass propose enfin des cosmétiques dignes de 2025. Les skins mythiques de Sigma et Mercy envoient visuellement.
Mais surtout : le crossover DokiWatch (magical girls + Overwatch) est parfaitement débile, et donc parfaitement validé.
Pas juste du rose fluo collé sur un modèle 3D. Non, y’a des effets personnalisés, des voice lines modifiées, et une DA bien assumée.
Mais ce qui fait surtout plaisir, c’est que les perks introduits en saison 15 sont mieux équilibrés. Moins de passifs cheatés, plus de diversité dans les builds.
Ce ne sont pas des révolutions, mais ça montre un minimum de respect pour la communauté.
🎯 Freja qui clutch un 1v3 avec son ulti sur New Queen Street
🎯 Un round Stadium en 4v5 qu’on a retourné grâce à une compo soldat + Kiriko boostée
🎯 Le skin “Sigma Sorcier techno” qu’on a grind en un week-end (et ça valait le coup)
🎯 Le moment où un pote a acheté “triple dash” sur Genji… pour tomber dans le vide
✅ Les tops :
❌ Les flops :
Overwatch 2 – Saison 16, c’est la meilleure update depuis longtemps. Pas parfaite. Pas renversante. Mais enfin cohérente, fun, stable, avec des idées neuves et bien exécutées.
Entre Stadium, Freja, les équilibrages et un effort clair sur le contenu, Blizzard montre des signes de vie, et franchement ? On prend.
Note finale : 7/10.
➡️ Un bon départ pour un retour sérieux sur la scène compétitive. À condition de tenir le cap sur les prochaines saisons.