On attend GTA 6 comme on attend Half-Life 3 : avec espoir, désespoir et une petite larme. Chaque bande-annonce de Rockstar est décortiquée comme si c’était une prophétie maya. Et pendant que les joueurs commencent à perdre leurs cheveux en comptant les jours, les mois, les ères glaciaires avant la sortie, heureusement, l’année 2025 ne va pas se contenter de nous regarder pleurer. Elle nous balance quelques gros jeux vidéo pour combler le vide existentiel… ou du moins essayer.

Alors, en attendant GTA 6 (en râlant doucement mais avec dignité), voici les jeux à venir qui pourraient vous occuper (et même vous enthousiasmer, soyons fous).

Death Stranding 2: On the Beach

Norman Reedus est de retour, toujours prêt à livrer des colis dans un monde post-apo où les pluies sont plus toxiques qu’un lobby de joueurs sur LoL. Kojima, fidèle à lui-même, ne nous donne que des miettes de scénario, mais assez pour nous convaincre qu’on va encore errer pendant 50 heures avec un bébé en bocal et un sac à dos de la taille d’un frigo américain.

Avec son ambiance aussi chelou que fascinante et ses décors déprimants mais magnifiques, Death Stranding 2 coche toutes les cases du jeu qu’on adore sans comprendre pourquoi. Un simulateur de marche, oui, mais avec du panache et des fantômes gluants. Parfait pour les soirées pluvieuses où GTA 6 est encore un mirage.

Ghost of Yōtei

Oubliez les samouraïs sages, ici on part sur du ninja badass, de la neige, du sabre qui claque, et un Japon féodal qui a regardé Sekiro droit dans les yeux avant de lui dire “tiens ma bière”. Ghost of Yōtei, c’est le jeu qui va nous faire enfiler notre plus beau kimono numérique en sifflotant du shamisen virtuel.

Le style visuel est à tomber, le gameplay promet d’être aussi nerveux qu’un boss de FromSoftware qui a mal dormi, et l’histoire semble aussi tragique qu’un épisode de Naruto quand y’a des flashbacks. Bref, un des meilleurs jeux 2025 à surveiller comme un ninja guette son ennemi

Metal Gear Solid Delta: Snake Eater

Est-ce qu’on a demandé un remake ? Non. Est-ce qu’on en voulait un ? OUI. Snake Eater, c’est le jeu culte où on pouvait mourir de vieillesse en laissant tourner sa console trop longtemps. Et là, on le récupère tout pimpé avec des graphismes 4K et, espérons-le, un gameplay qui ne nous fera pas jurer contre la caméra comme en 2004.

Big Boss revient donc dans cette préquelle culte, plus beau que jamais, pour s’infiltrer, bouffer des serpents, et faire des monologues cryptiques sur la guerre et l’humanité. Tout ce qu’on aime dans les jeux à venir : du fan service, du stress tactique, et un peu de folie Kojimesque sans la livraison Amazon.

Mario Kart World

Bon, GTA 6 ne veut pas sortir ? Pas grave, on va rouler sur le monde. Littéralement. Mario Kart World, c’est le Tour de France mais avec des peaux de banane, des carapaces bleues et la possibilité de balancer Luigi dans le vide à 300 km/h. Et maintenant, avec un mode “monde ouvert” (ou presque), on s’approche doucement d’un “Mario Kart GTA Edition”. Il manque juste la radio et les étoiles de police.

Accessible, délirant, multijoueur, parfait pour oublier qu’on n’aura pas de nouvelles de Rockstar avant l’apocalypse. Et puis honnêtement, rien de tel qu’un drift maîtrisé dans un volcan pour faire passer la frustration.

Légendes Pokémon : Z-A

Un Pokémon en mode cyberpunk ? Ok, Game Freak, tu nous tiens. Légendes Pokémon : Z-A, c’est leur tentative de nous faire oublier les bugs de Écarlate/Violet en nous propulsant dans Illumis, version futuriste, avec un style plus sombre, plus stylé, plus… Blade Runner avec des Pikachu, en somme.

Entre nostalgie et nouveauté, stratégie et collectionnite aiguë, ce jeu a tout pour squatter nos Switch pendant que GTA 6 hiberne dans les abysses. Et si on peut hacker des Ronflex, alors là, c’est bon, c’est notre GOTY.

Elden Ring: Nightreign

Parce que FromSoftware ne sait pas s’arrêter tant qu’on n’a pas jeté la manette au moins trois fois. Nightreign, c’est l’extension maousse costaude d’un des meilleurs jeux de la décennie. Plus de boss, plus de malédictions, plus de lore incompréhensible mais tellement classe.

Si vous aimiez mourir dans Elden Ring en criant “mais c’est impossible !”, vous allez adorer mourir à nouveau dans un monde encore plus sombre et violent. Idéal pour ceux qui veulent souffrir un bon coup en attendant GTA 6, qui lui nous fera peut-être juste souffrir psychologiquement.

Conclusion

GTA 6, on t’aime, mais tu nous fais souffrir. Heureusement, y’a de quoi s’occuper avec ces jeux vidéo 2025 : entre les serpents, les karts, les esprits vengeurs et les morts en boucle, on ne va pas s’ennuyer. Alors on prend notre mal en patience, on recharge les manettes, et on se dit qu’un jour, peut-être, Rockstar appuiera enfin sur “Publier”. En attendant… on râle. Doucement. Mais avec passion.